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| [Salon]...::: Français :::...[Salon] | |
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Auteur | Message |
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Safaa Moderateur
Nombre de messages : 144 Age : 33 Localisation : El-Jadida Date d'inscription : 06/04/2008
| Sujet: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Mar 8 Avr - 15:28 | |
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| | | mimo_ovitch Moderateur
Nombre de messages : 117 Age : 33 Localisation : Maroc, Casablanca Date d'inscription : 09/04/2008
| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Mer 9 Avr - 17:21 | |
| Commençons d'abord par le dernier jour d'un condamné. | |
| | | mimo_ovitch Moderateur
Nombre de messages : 117 Age : 33 Localisation : Maroc, Casablanca Date d'inscription : 09/04/2008
| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Mer 9 Avr - 17:27 | |
| Connaissez-vous l'auteur de cette oeuvre? Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français considéré comme le plus important des écrivains romantiques de langue française.
Son œuvre est très diverse : romans, poésie lyrique, drames en vers et en prose, discours politiques à la Chambre des Pairs, correspondance abondante.
Il a contribué, tout comme Baudelaire, au renouvellement de la poésie. | |
| | | Admin WebMaster
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| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Mer 9 Avr - 17:41 | |
| Bonne idée mimo-ovitch Telecharger ici le dernier jour d'un condamné en PDF | |
| | | mimo_ovitch Moderateur
Nombre de messages : 117 Age : 33 Localisation : Maroc, Casablanca Date d'inscription : 09/04/2008
| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Jeu 10 Avr - 6:41 | |
| Le dernier jour d'un condamné est un roman à thèses. Qu'est ce qu'un roman à thèses?
Roman à thèse est un genre romanesque qui s'inscrit dans le cadre des textes à idées. Ce genre qui cherche à illustrer une théorie, des idées, à défendre une thèse à travers une histoire qui ne constitue en fin de compte qu'un prétexte pour confirmer une thèse ou pour réfuter une autre. Le roman à thèse est l'héritier du conte et du roman philosophique (comme chez Voltaire ou Diderot) . Il vise d'abord à défendre une conception politique, philosophique ou religieuse même. Il est le genre romanesque le plus proche de la pensée de son auteur. Souvent il sert à dénoncer une injustice et s'opposer à l'ordre établi. L'exemple du roman Hugolien « Le Dernier Jour d'un condamné » est loquace sur ce niveau. Hugo s'y oppose avec véhémence à la peine de mort. Le récit du condamné n'est pas une fin en soi, mais juste un prétexte pour montrer la barbarie de l'injustice humaine.Le texte habille l'idée et lui donne la forme narrative plus acceptable chez le lecteur plus que tout autre forme. | |
| | | mimo_ovitch Moderateur
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| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Jeu 10 Avr - 6:56 | |
| Le Dernier jour d'un condamné , un cri contre la peine de mort
Victor Hugo signe avec ce roman un chef d'œuvre qui a pu traverser les temps. Cette œuvre est un plaidoyer touchant contre la peine de mort. Le dernier jour d'un condamné est une véritable dénonciation de la peine capitale. Le roman relate l'histoire d'un condamné à mort qui s'apprête à mourir. Pour tromper cette insoutenable attente, il écrit. Le condamné est anonyme, on ne connaît ni son nom, ni son âge, ni son crime. On sait qu'il est marié et père d'une fillette de 3 ans prénommée Marie. On suppose qu'il est jeune, trop jeune pour mourir. Les feuilles de son journal racontant sa vie ont été perdues, on ne sait donc rien de lui. Par ce choix, Victor Hugo, veut rendre le livre universel et anonyme, pour ne pas l'imaginer dans un contexte précis et être totalement neutre face aux a priori que l'on pourrait avoir contre un condamné dont on connaît le crime. "Le dernier Jour d'un Condamné" est le journal intime d'un condamné à mort qui nous fait partager les derniers jours de sa vie, ses pensées à l'approche du jour fatidique, ses dernières pensées au moment de monter sur l'échafaud.
Le récit est à la fois un journal et un monologue où le narrateur nous dévoile ses espoirs et ses craintes : son vain espoir de la grâce, son dernier voyage en fourgon, sa peur d'affronter la foule .... Il nous raconte aussi ses souvenirs de promenades. Il évoque le sourire de sa fille Marie. Cet homme nous relate tout ce qu'il fait quand il est en prison. Puis il pense au moment où il devra aller à la guillotine ; il a peur mais il ne veut pas que les autres le sachent. Il continue à espérer dans la grâce qu'il n'aura jamais. Il nous parle aussi de sa fille et du jour où il a pu la voir sans la reconnaître. Il nous décrit quelques aspects de son passé : une rencontre avec une jeune fille; il décrit des monuments qu'il a vus. Il cesse d'écrire quand le moment de l'exécution est arrivée : "Quatre heures". | |
| | | mimo_ovitch Moderateur
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| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Jeu 10 Avr - 6:59 | |
| L'historique de la peine de mort:
La peine de mort semble avoir existé depuis l'apparition d'une justice pénale organisée. Ainsi, on en fait déjà mention au XVIIe siècle av. J.-C. avec le code de Hamourabi (roi de Babylone) qui prévoit la peine de mort pour une trentaine de crimes différents. | |
| | | mimo_ovitch Moderateur
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| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Jeu 10 Avr - 7:06 | |
| Les différentes méthodes d'exécutions:
-Les Anciennes méthodes d'exécutions: *L'immersion dans l'huile bouillante. *L'écartèlement: Supplice infligé aux condamnés pour crime de lèse-majesté et qui consistait à faire tirer leurs membres par des chevaux jusqu'à ce qu'ils se séparent du tronc. *Le rouage: Le principe rejoint de près l'écartèlement. Les membres sont étirés. *l'enterrement vivant. *L'écorchement: Le principe est d'arracher petit-à-petit la peau du condamné. *Le broiement: Ecrasement du condamné.
-Autres méthodes d'exécutions: - la pendaison: La pendaison était la forme d'exécution la plus commune au cours du XIXe siècle, et est encore pratiquée dans quelques États. Des problèmes surviennent souvent avec la pendaison : si la corde est trop longue, la mort survient par strangulation graduelle ; si elle est trop courte, la traction brutale arrache la tête. Le prisonnier, suspendu à une corde qui lui enserre le cou, meurt du fait de la pression par la corde sur son corps entraîné vers le bas par la force de gravité. La perte de connaissance, puis la mort, sont causées par l'atteinte à la moelle épinière ou, si cela est insuffisant, par l'asphyxie résultant de l'étranglement de la trachée. Lorsque la corde a été placée autour du cou et serrée, une trappe s'ouvre sous les pieds du condamné; la distance de la chute dépend de la longueur de la corde, qui est calculée en fonction de la taille et du poids du condamné pour briser la moelle épinière sans détacher la tête. Les bourreaux devaient vraiment organiser une pendaison en utilisant des principes de physique et de biologie, étant donné que l'on pouvait se heurter à de très gros problèmes si la corde n'était pas d'une longueur adaptée à la taille du condamné. Les souffrances pouvaient se prolonger si le bourreau s'était trompé dans ses calculs.
*Le gaz: Cette méthode d'exécution fut utilisée pour la première fois dans les années 20 et fut inspirée par l'utilisation de gaz mortels pendant la 1ère guerre mondiale, de même que par la popularité du four à gaz comme technique de suicide. La chambre à gaz devait représenter une amélioration par rapport à l'électrocution. Le condamné est attaché sur une chaise, sous laquelle se trouve un conteneur d'acide sulfurique. Une pastille de cyanure est lâchée dans ce récipient, ce qui dégage le gaz mortel. La personne étouffe, peut virer au pourpre et se mettre à baver. L'inconscience peut mettre plusieurs minutes à venir. La mort survient par asphyxie. Le prisonnier perd rapidement connaissance mais le processus peut être plus lent si le condamné bloque sa respiration ou s'il respire lentement.
*La guillotine: En 1789, le Dr. Joseph Guillotin proposa que tous les criminels soient exécutés par la même méthode. Etant donné que la décapitation était généralement considérée comme la méthode d'exécution la moins douloureuse et la plus humaine à l'époque, Guillotin suggéra qu'une machine à décapiter soit construite. Elle fut largement utilisée pendant la Révolution française.
*La chaise électrique: L'électrocution a remplacé la pendaison, au tout début du XXe siècle. Quand on met le contact, le corps est parcouru de secousses, de la fumée sort fréquemment de la tête, et une odeur de chair brûlée se dégage. La science n'a pu déterminer combien de temps les électrocutés demeurent conscients. | |
| | | mimo_ovitch Moderateur
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| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Jeu 10 Avr - 7:14 | |
| Pour ou contre la peine de mort?
La société a-t-elle le devoir et le droit de condamner à mort ceux qui violent ses lois et qui portent atteinte à leur prochain ? Peut-on venger le crime illégal par le meurtre légal ? Pendant des siècles, ces questions ont rencontré une réponse unanimement positive. Il a fallu les excès mêmes de cette justice immanente comme de cette répression cruelle pour qu'apparaisse l'autre face de la question: la justice n'a-t-elle pas aussi comme rôle de donner une nouvelle chance réparatrice à ceux qui ont violé ses lois ? La justice ne doit-elle pas devenir aussi éducatrice, c'est-à-dire également protectrice des coupables ?
Pour: - Beaucoup maintiennent la peine capitale pour des crimes politiques (atteinte à la sûreté intérieure ou extérieure de l'état) ou militaires. - C'est le meilleur moyen de dissuasion. - C'est le seul moyen de défense efficace dont dispose la société face à certains criminels. Elle permet de proportionner la peine à la gravité du crime. - Pour beaucoup de gens, la peine de mort les rassure. Ainsi, ils se sentent plus en sécurité. - Pour se venger, par colère:
-Par exemple des parents qui veulent que l'assassin de leur enfant paye pour son crime. Généralement, quand la mort touche un enfant les gens sont pour la peine de mort.
- La peine de mort a un rôle éliminatoire: Elle permet de s'assurer que les criminels ne pourront pas s'évader ou, tout simplement, bénéficier d'une remise de peine et recommencer. Seule la peine de mort peut empêcher la récidive.
- Jadis, la peine de mort était: 1°/ Vindicative: offense à la divinité, à l'empereur = vengeance. 2°/ Expiatoire: crime pardonné par le châtiment reçu. 3°/ Exemplaire: intimidation des criminels.
Contre: -La peine de mort est immorale - La peine de mort est illogique: Parce que toute exécution d'un être humain viole par deux fois la Déclaration universelle des droits de l'homme: - Article 3: " Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ". - Article 5: " Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants ". Certainement, le châtiment devrait correspondre au crime. Mais dans les sociétés civilisées, nous rejetons la loi du Talion, qui consiste à infliger au criminel ce qu'il a fait subir à sa victime. On ne viole pas un violeur comme on ne met pas le feu à la maison d'un incendiaire. De même, nous ne devrions pas punir un meurtrier par la mort. Lorsque nos gouvernements font passer une forme de vengeance pour un acte de justice, ils se font les complices des assassins dans la dépréciation de la vie humaine. - La peine de mort n'est pas juste: Elle est arbitraire: nombreux sont les éléments non directement liés à la culpabilité ou à l'innocence de l'inculpé qui peuvent influer son sort: -Le passé, le rang social et la réputation de la victime. - Pour les professionnels (avocats): dépend de leur habilité, de leur expérience, de leur opinion politique, de leur origine ethnique. - Pour certains, c'est un match à gagner: obtenir la tête de l'accusé. | |
| | | mimo_ovitch Moderateur
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| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Jeu 10 Avr - 7:19 | |
| La peine de mort et l'islam:
Le Coran reconnaît la peine de mort et, dans les pays islamiques, elle a toujours été pratiquée. Cependant, si la loi islamique prescrit la peine de mort comme l'une des nombreuses formes de punition possibles, il n'y a pas unanimité quant à savoir quand et pourquoi elle doit être appliquée. Selon le Coran, il existe une alternative à la peine de mort: c'est le "prix du sang", c'est-à-dire une amende remise à la famille de la victime. Celle-ci a d'ailleurs le droit de réclamer la mort du coupable, mais le Coran insiste sur la valeur du pardon. | |
| | | mimo_ovitch Moderateur
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| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Jeu 10 Avr - 7:27 | |
| Résumé du dernier jour d'un condamné: Dans les années 1820,un condamné a mort attend dans sa cellule l'heure et le jour de son exécution .Ayant obtenu de ses geôliers plume et papier,jour après jour,il écrit son journal.Il nous fait partager les derniers jours de sa vie,ses pensées .A l'approche du jour fatidique,il nous fait vivre toutes les étapes de son martyre: sa condamnation et le sentiment d'irréalité qui l'a saisi, la foule qui lui crache sa haine, et puis cette mort qui l'attend,inimaginable.Le passé et le présent se mêlent.il pense à sa fille,a sa femme,il rêve qu'il s'évade;des images du monde des vivants surgissent,des images d'été,de nature,de bonheur,mais le condamné revient toujours dans sa cellule.Le froid de la mort l'envahit..C'est pour aujourd'hui.le bourreau lui coupe les cheveux,lui taille la chemise autour du coup,on le traine jusqu'à la porte de le prison.Une foule immense crie à mort.il ne s'évadera pas.la guillotine l'attend. | |
| | | GothbOy Super Modérateur
Nombre de messages : 127 Age : 33 Localisation : dark place Emploi/loisirs : lycéen Date d'inscription : 06/04/2008
| Sujet: MERCI !!! Jeu 10 Avr - 9:15 | |
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Dernière édition par GothbOy le Ven 25 Avr - 13:08, édité 1 fois | |
| | | mimo_ovitch Moderateur
Nombre de messages : 117 Age : 33 Localisation : Maroc, Casablanca Date d'inscription : 09/04/2008
| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Jeu 10 Avr - 11:53 | |
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| | | mimo_ovitch Moderateur
Nombre de messages : 117 Age : 33 Localisation : Maroc, Casablanca Date d'inscription : 09/04/2008
| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Jeu 10 Avr - 11:53 | |
| Si ça marche pas, vous faites copier coller! Allez, bonne chance à tous et à toutes! | |
| | | kaoutar Mc-nouveau
Nombre de messages : 92 Age : 32 Localisation : el jadida Emploi/loisirs : lycéene Date d'inscription : 11/04/2008
| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Sam 12 Avr - 7:00 | |
| slt à ts !!! moi je propose ke vs envoyez les exams blancs ke vs avé passé merci
fraternelement !! | |
| | | kaoutar Mc-nouveau
Nombre de messages : 92 Age : 32 Localisation : el jadida Emploi/loisirs : lycéene Date d'inscription : 11/04/2008
| | | | Admin WebMaster
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| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Sam 12 Avr - 9:15 | |
| Bonne idée on va essayer nous aussii | |
| | | mimo_ovitch Moderateur
Nombre de messages : 117 Age : 33 Localisation : Maroc, Casablanca Date d'inscription : 09/04/2008
| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Sam 12 Avr - 9:22 | |
| L'étude de la préface:
On dénombre trois préfaces de Victor Hugo pour ce livre. Dans la première édition, Victor Hugo présente l'œuvre comme, au choix, un journal écrit par un condamné ou bien l'œuvre d'un philosophe ou un poète. Victor Hugo laisse ainsi le lecteur décider. Le livre est alors publié sans nom d'auteur. Très vite cependant, le nom de l'auteur se répand et, à la suite des critiques dont le livre fait l'objet, Victor Hugo rédige une autre préface pour la troisième édition du Dernier Jour d'un condamné (24 février 1829). Il s'agit d'une saynète parodique où il met dans la bouche de bourgeois et bourgeoises caricaturés les reproches faits au livre : « un plaidoyer nécessite une argumentation pas des sensations... le criminel ? on ne le connait pas ... ce livre raconte des horreurs... le chapitre XXX est une critique de l'Église et le chapitre XL celle de la Royauté.... » On y perçoit l'amertume de l'auteur incompris mais aussi la provocation pour susciter la curiosité du lecteur. Mais la préface la plus aboutie est celle de 1832. Dans celle-ci, Victor Hugo prend le temps de développer son argumentaire. Il précise ses motivations : le livre est bien un plaidoyer contre la peine de mort. Pour que ce plaidoyer soit efficace, qu'il ait valeur de généralité, il fallait que le héros soit le plus quelconque possible, exécuté un jour quelconque, pour un crime quelconque. Il présente des descriptions très réalistes d'exécutions pour souligner la cruauté de celles-ci, explique comment en 1830 l'abolition de la peine de mort a failli être votée par l'assemblée mais pour de mauvaises raisons. Il interpelle les magistrats, traite le bourreau de « chien du juge » et propose, non pas brutalement une abolition de la peine de mort, mais une refonte complète du système pénal. Ainsi trois ans après avoir suscité l'émotion par la présentation de ce long monologue d'un condamné à la veille de sa mort, Victor Hugo présente une défense raisonnée de sa thèse. | |
| | | mimo_ovitch Moderateur
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| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Dim 13 Avr - 11:38 | |
| Antigone de Jean Anouilh:
Biographie de Jean Anouilh:
Jean Anouilh, né le 23 juin 1910 à Bordeaux et mort le 3 octobre 1987 à Lausanne, est un écrivain français, auteur de nombreuses pièces de théâtre, dont la plus célèbre est Antigone, relecture moderne de la pièce de Sophocle. Il fut également metteur en scène. Son père était tailleur et sa mère musicienne et professeur de piano.
1932 L'Hermine 1933 Mandarine 1935 Y avait un prisonnier 1937 le Voyageur sans bagage 1938 la Sauvage Le Bal des Voleurs 1940 Léocadia 1941 Eurydice Le Rendez-vous de Senlis 1942 Antigone 1946 Roméo et Jeannette 1947 L'Invitation au château 1948 Ardèle ou la Marguerite 1950 La Répétition ou l'amour puni 1951 Colombe 1952 La Valse des toréadors L'alouette 1955 Ornifle ou le courant d'air 1956 Pauvre Bitos ou le dîner de têtes 1959 Becket ou l'honneur de Dieu L'Hurluberlu ou le réactionnaire amoureux La Petite Molière 1961 La Grotte 1968 Le Boulanger, La Boulangère et le Petit Mitron. 1969 Cher Antoine 1976 Chers Zoizeaux 1981 Le Nombril | |
| | | mimo_ovitch Moderateur
Nombre de messages : 117 Age : 33 Localisation : Maroc, Casablanca Date d'inscription : 09/04/2008
| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Dim 13 Avr - 11:41 | |
| Quelques citation d'Antigone:
-Comprendre ; toujours comprendre. Moi, je ne veux pas comprendre.
-C'est bon pour les hommes de croire aux idées et de mourir pour elles.
-C'est plein de disputes, un bonheur.
-Ismène : Tu n'as donc pas envie de vivre , toi ? -Antigone : pas envie de vivre...Qui se levait la première , le matin, rien que pour sentir l'air froid sous sa peau nue ? Qui se couchait la dernière seulement quand elle n'en pouvait plus de fatigue, pour vivre encore un peu de la nuit ? Qui pleurait déjà toute petite , en pensant qu'il n'y avait tant de petites bêtes, tant de brins d'herbe dans le pré , et qu'on ne pouvait pas tous les prendre ?
-Chacun de nous a un jour, plus ou moins triste, plus ou moins lointain, où il doit enfin accepter d'être un homme.
-Pauvre Créon ! Avec mes ongles cassés et pleins de terre et les bleus que tes gardes m'ont faits aux bras, avec ma peur qui me tord le ventre, moi je suis reine.
-Je vous parle de trop loin maintenant , d'un royaume où vous ne pouvez plus entrer avec vos rides, votre sagesse, votre ventre.
-Vous me dégoûtez tous avec votre bonheur ! Avec votre vie qu'il faut aimer coûte que coûte... Moi, je veux tout, tout de suite, et que ce soit entier, ou alors je refuse! Je ne veux pas être modeste , moi, et de me contenter d'un petit morceau, si j'ai été bien sage. | |
| | | mimo_ovitch Moderateur
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| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Dim 13 Avr - 11:48 | |
| Personnages d'Antigone:
Antigone: est le personnage clé de la pièce . Dès le prologue, règne autour d'elle un sentiment de fatalité, de destin inéluctable – "Elle aurait bien aimé vivre Mais il n’y a rien a faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout." Dès le début, Antigone s'oppose à sa sœur Ismène, qui incarne son contraire. Antigone,c'est "la maigre jeune fille moiraude et renfermée", tandis que sa sœur "la blonde, la belle, l'heureuse Ismène" a les traits de l'héroïne parfaite. Antigone est déterminée et mystérieuse. On apprend aussi qu'elle elle est "hypocrite", a un "sale caractère, qu'elle est "la sale bête, l'entêtée, la mauvaise". Au contraire, Ismène semble disposer de tous les atouts, mais malgré cela, c'est Antigone qui fascine : "Pas belle comme nous, lui dit sa sœur, mais autrement. Tu sais bien que c'est sur toi que se retournent les petits voyous dans la rue ; que c'est toi que les petites filles regardent passer, soudain muettes sans pouvoir te quitter des yeux jusqu'à ce que tu aies tourné lecoin."; C'est Antigone également qui séduit Hémon : elle se révèle à la fois sensuelle lors de la scène avec son fiancé, et sensible lors de ses discussions avec la Nourrice. Antigone a une personnalité que Créon n'hésite pas à qualifier d'orgueilleuse. Elle possède en elle une force qui la pousse à aller où les autres ne vont pas, à refuser la facilité : "Qu'est-ce que vous voulez que cela me fasse, à moi, votre politique, votre nécessité, vos pauvres histoires ? Moi, je peux encore dire "non" encore à tout ce que je n'aime pas et je suis seule juge." Elle revendique sa propre liberté et affirme : mon acte, c'est "pour personne. Pour moi.". Elle exprime aussi une volonté, une détermination indépendante aux pressions extérieures. Mais cette liberté a un prix . Face à la mort, Antigone prend conscience de sa solitude, elle murmure : "toute seule" et elle répète "Je suis toute seule." Pour vaincre cette solitude, elle cherche refuge dans l’amour. Lors de sa dernière scène, face à un garde ignorant, grossier et odieux, elle souhaite écrire à Hémon " Oui. Pardon, mon chéri. Sans la petite Antigone, vous auriez tous été bien tranquilles. Je t'aime…. " Ce sera son dernier message.
Créon:Le roi de Thèbes est un souverain besogneux et consciencieux, le contraire d'un ambitieux : "son oncle, qui est le roi", "il a des rides, il est fatigué", " Créon ressemble par certains côtés aux gardes qu'il commande. "Thèbes a droit maintenant à un prince sans histoire. Moi, je m'appelle seulement Créon, Dieu merci. J'ai mes deux pieds sur terre, mes deux mains enfoncées dans mes poches, et, puisque je suis roi, j'ai résolu, avec moins d'ambition que ton père, de m'employer tout simplement à rendre l'ordre de ce monde un peu moins absurde, si c'est possible." Personnage sans originalité, sans audace, il semble usé et résigné. Il a eu par le passé des idéaux, mais ceux-ci ont été balayés, peut-être par le fait qu'à la différence d'Antigone, il n'ait pas rencontré son destin : "J'écoutais du fond du temps un petit Créon maigre et pâle comme toi et qui ne pensait qu'à tout donner lui aussi..." Durant la scène capitale avec Antigone, il montre tout d'abord une figure paternelle et bienveillante et cherche à sauver sa nièce : "je te comprends, j'aurais fait comme toi à vingt ans. C'est pour cela que je buvais tes paroles..." Puis devant l'obstination d'Antigone, il met en avant ses imperfections, lui qui n'est pas un héros, mais seulement un "ouvrier" du pouvoir , pour justifier la condamnation à mort d'Antigone.
Ismène sert à définir, par contraste, Antigone. Elle "bavarde et rit", "la blonde, la belle" Ismène possède le "goût de la danse et des jeux ... du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi", elle est "bien plus belle qu'Antigone", est "éblouissante", avec "ses bouclettes et ses rubans", "Ismène est rose et dorée comme un fruit". Tout semble opposer ces deux sœurs : Ismène, la réfléchie et la prudente, Antigone, la passionnée et l'audacieuse; Ismène qui a soif de vie et de bonheur, Antigone, l'héroïne, qui n'a pas peur de mourir ; Ismène , "la blonde, la belle" , Antigone "la maigre jeune fille moiraude et renfermée" Mais Antigone "sa sœur" possède une qualité indomptable qui lui manque : Ismène n'a pas cette force surhumaine, elle est disposée au compromis jusqu'à la lâcheté. Elle aura toutefois une réaction émouvante à la fin de la pièce et voudra lier son destin à celui d'Antigone : "Antigone, pardon ! Antigone, tu vois, je viens, j'ai du courage. J'irai maintenant avec toi ... Si vous la faites mourir, il faudra me faire mourir avec elle ! ... Je ne peux pas vivre si tu meurs, je ne veux pas rester sans toi !" . Mais Antigone refusera avec mépris : "Ah ! non. Pas maintenant. Pas toi ! C'est moi, c'est moi seule. Tu ne te figures pas que tu vas venir mourir avec moi maintenant. Ce serait trop facile ! ... Tu as choisi la vie et moi la mort. Laisse-moi maintenant avec tes jérémiades."
Hémon:C'est le fils de Créon. Le "jeune homme", "fiancé d'Antigone" n'apparaît que deux fois. Il est fasciné par Antigone "Oui, Antigone" et révolté contre son père Créon. Il fait preuve de beaucoup de candeur et semble avoir peur de grandir et de regarder les choses en face : "Père, ce n'est pas vrai ! Ce n'est pas toi, ce n'est pas aujourd'hui ! Nous ne sommes pas tous les deux au pied de ce mur où il faut seulement dire oui. Tu es encore puissant, toi, comme lorsque j'étais petit. Ah ! Je t'en supplie, père, que je t'admire, que je t'admire encore ! Je suis trop seul et le monde est trop nu si je ne peux plus t'admirer."
Eurydice:L'épouse de Créon, la mère d'Hémon. C'est "la vieille dame qui tricote", la "femme de Créon", "elle est bonne, digne, aimante", mais "Elle ne lui est d'aucun secours"
Le Page:Il accompagne Créon dans plusieurs scènes, et souligne la solitude du souverain. Il représente l'innocence émouvante, le symbole vivant du paradis perdu de l'enfance. Il voit tout mais ne saisit pas l'importance de la situation. Il n'est d'aucun secours pour Créon , juste une oreille silencieuse. Il rêve, un jour, de devenir grand : Créon : Ce qu'il faudrait, c'est ne jamais savoir. Il te tarde d'être grand, toi ? Le Page : Oh oui, Monsieur
La Nourrice:Personnage traditionnel du théâtre grec, la Nourrice n'existait pourtant pas dans la pièce de Sophocle; c'est une création d'Anouilh. Elle est la vieille femme, affectueuse et vigilante, la "nounou" réconfortante, qui a du mal à comprendre le dessein d'Antigone : "Tu te moques de moi, alors ? Tu vois, je suis trop vieille. Tu étais ma préférée, malgré ton sale caractère."
Le Messager:C'est un "garçon pâle ... solitaire". Le messager est un personnage typique du théâtre grec, il apparaît déjà dans la pièce de Sophocle. Dès le Prologue, il montre sa tristesse : "C'est lui qui viendra annoncer la mort d'Hémon tout à l'heure. C'est pour cela qu'il n'a pas envie de bavarder ni de se mêler aux autres. Il sait déjà... " . A la fin de la pièce , il vient annoncer avec mille détails la mort d'Hémon.
Le chœur:Le chœur joue, comme dans la tragédie grecque, un rôle de commentateur : "Et voilà. Maintenant le ressort est bandé. Cela n'a plus qu'à se dérouler tout seul..." et de messager. C'est le chœur qui tire également la leçon morale du drame "Et voilà. Sans la petite Antigone, c'est vrai, ils auraient tous été bien tranquilles. Mais maintenant, c'est fini. Ils sont tout de même tranquilles. Tous ceux qui avaient à mourir sont morts. Ceux qui croyaient une chose, et puis ceux qui croyaient le contraire même ceux qui ne croyaient rien et qui se sont trouvés pris dans l'histoire sans y rien comprendre. Morts pareils, tous, bien raides, bien inutiles, bien pourris. Et ceux qui vivent encore vont commencer tout doucement à les oublier et à confondre leurs noms. C'est fini. Antigone est calmée, maintenant, nous ne saurons jamais de quelle fièvre. Son devoir lui est remis. Un grand apaisement triste tombe sur Thèbes et sur le palais vide où Créon va commencer à attendre la mort. "
Les gardes:Ce sont " trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes", "ce ne sont pas de mauvais bougres", "ils sentent l'ail, le cuir et le vin rouge et ils sont dépourvus de toute imagination". Ils sont mesquins, vulgaires, et ne semblent avoir comme seul objectif de ne pas contrarier leur hiérarchie : "Pas d'histoires !". Ils sont au service de Créon , non par fidélité personnelle, mais par obéissance au monarque en place . Il soulignent son isolement. Ils ne se sentent nullement concernés par la tragédie qui se déroule devant eux. A la fin, lorsque le rideau tombe, "il ne reste plus que les gardes. Eux, tout ça, cela leur est égal; c'est pas leurs oignons. Ils continuent à jouer aux cartes…" | |
| | | mimo_ovitch Moderateur
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| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Dim 13 Avr - 11:53 | |
| Le théâtre:
Le théâtre désigne à la fois l'art de la représentation dramatique, un genre littéraire particulier (voir théâtre (genre littéraire)) et le bâtiment dans lequel se déroulent les spectacles de théâtre (voir théâtre (bâtiment)). Jadis, le mot désignait également la scène ou le plateau, c'est-à-dire toute la partie cachée du public par le rideau. Au sens figuré, « théâtre » désigne un lieu où se déroule une action importante (par exemple, un théâtre d'opérations militaires). Aujourd'hui, à l'heure des arts dits pluridisciplinaires, la définition de l'art du théâtre est de plus en plus large (jusqu'à se confondre avec l'expression spectacle vivant), si bien que certains grands metteurs en scène n'hésitent pas à dire que pour qu'il y ait théâtre, il suffit juste d'avoir un lieu, un temps, un acte et un public. Il s'agit de spectacles dans lesquels des acteurs incarnent des personnages pour un regard extérieur (le public), dans un temps et un espace limités. Les dialogues écrits sont appelés pièces de théâtre, mais il peut y avoir également du théâtre sans texte écrit ou même sans aucune parole. Dans la création contemporaine les frontières entre les différents arts de la scène (théâtre, mime, cirque, danse...) sont de plus en plus ténues, si bien que certains professionnels n'hésitent pas à remplacer le mot théâtre par les mots spectacle pluridisciplinaire, ou spectacle vivant, mettant ainsi l'accent sur le métissage des disciplines. | |
| | | mimo_ovitch Moderateur
Nombre de messages : 117 Age : 33 Localisation : Maroc, Casablanca Date d'inscription : 09/04/2008
| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Dim 13 Avr - 11:57 | |
| La tragédie:
La tragédie est une œuvre théâtrale dont l’origine remonte au théâtre grec antique. On l’oppose à la comédie au contraire de laquelle elle met en scènes des personnages de rang élevé et se dénoue souvent par la mort d’un ou de plusieurs personnages. Elle a pour but d’inspirer « terreur et pitié ».[i]
La comédie:
La comédie est un genre littéraire, théâtral et cinématographique visant, comme la tragédie, à dénoncer les défauts et les vices de la société. Elle trouve son origine dans la littérature grecque. Elle fonctionne principalement sur le rire et l'humour ce qui en fait donc un divertissement contrairement à la tragédie. Comme pour la tragédie, la comédie classique française pouvait obéir à la règle des trois unités, son respect n'étant pas obligatoire. Cependant, la comédie cherche à désacraliser les situations tristes ou désagréables contrairement à la tragédie qui les amplifie. Elle met en scène des personnages qui appartiennent aux catégories moyennes de la société (selon les époques et les cultures, on y trouvera principalement des esclaves, valets, commerçants, bourgeois, mais rarement des nobles, lesquels sont des personnages de tragédie), et dont les aventures se terminent de manière heureuse. Au sens figuré, faire la comédie signifie faire du cinéma ou faire des manières pour peu de choses. Aujourd'hui, la comédie est surtout connue par le cinéma plus ou moins humoristique.[i] | |
| | | mimo_ovitch Moderateur
Nombre de messages : 117 Age : 33 Localisation : Maroc, Casablanca Date d'inscription : 09/04/2008
| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Dim 13 Avr - 12:01 | |
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| | | mimo_ovitch Moderateur
Nombre de messages : 117 Age : 33 Localisation : Maroc, Casablanca Date d'inscription : 09/04/2008
| Sujet: Re: [Salon]...::: Français :::...[Salon] Dim 13 Avr - 12:03 | |
| Le mythe d'Œdipe:
La ville de Thèbes, qui avait été fondée par Cadmos, époux d'Harmonie, avait pour roi Laïos, leur descendant. Il avait épousé Jocaste, mais le couple demeurait stérile. Il consulta secrètement l'oracle d'Apollon à Delphes qui lui déclara que tout enfant né de Jocaste serait l'instrument de sa mort. Aussi, lorsqu'elle eut un fils, il l'exposa sur le mont Cythéron. Un berger le trouva et l'emmena dans son pays, à Corinthe, auprès du roi Polybos, qui l'adopta et l'appela Œdipe.
Par la suite, Œdipe, adulte, consulta également l'oracle qui lui annonça qu'il tuerait son père et épouserait sa mère.
Décidé à éviter ce destin, il ne retourna pas à Corynthe et partit à l'aventure. Sur la route de Thèbes, il se prit de querelle avec un voyageur et le tua. C'était le roi Laïos qui se rendait à Delphes pour demander à l'oracle comment débarrasser sa ville de la Sphinx. Ce monstre avait une tête de femme, un corps de lion, une queue de serpent et les ailes de l'aigle. Elle posait à tous les voyageurs une devinette et dévorait ceux qui ne pouvaient répondre ; et comme aucun n'y parvenait… Quand Œdipe se présenta, elle lui demanda, comme aux autres : "Peux-tu me nommer l'être unique qui marche tantôt à deux pattes, tantôt à trois, tantôt à quatre et qui est le plus faible quand il a le plus de pattes?" Œdipe trouva la réponse : "L'homme, parce qu'il marche à quatre pattes quand il est enfant, sur deux pieds quand il est adulte et s'appuie sur un bâton quand il est vieux". La Sphinx, vaincue, se tua et les Thébains, reconnaissants, prirent Œdipe pour roi et il épousa Jocaste.
Ils eurent deux fils, Polinyce et Etéocle et deux filles, Antigone et Ismène, qui avaient atteint l'âge adulte lorsque la peste ravagea Thèbes. Le devin Thirésias, appelé en consultation, déclara que la peste ne cesserait que lorsque le meurtrier du roi Laïos serait puni. Alors, peu à peu, la vérité se découvrit et Œdipe comprit ce qui était advenu. Jocaste se suicida et Œdipe se creva les yeux.
Voici donc, rapidement résumé, ce mythe d'Œdipe si célèbre et pourtant si mal connu. Pourquoi l'ai-je tout d'abord choisi?
Il me paraît évident que la vie de ces différents personnages est tout sauf harmonieuse. | |
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