D'un regard sans expression,
J'ai compris que tu as perverti.
D'un simple secouement de tête,
J'ai su que tu es indifférent à moi.
Quel dommage!
Tu m'as exploitée pour en tirer profit.
Tu as abusé de mon ingénuité,
pour subvenir à tes besoins.
Tu as profité abusivement de ma candeur,
Après quoi exposé ma vie à un chagrin éternel.
Mais quel imposteur!
Tu m'as expulsée de ta vie,
Après m'avoir peinée avec tes paroles.
Tu m'as persécutée sans miséricorde.
Tu m'as harcelée sans clémence.
Tu m'as importuné sans merci.
Tu m'as
fait souffrir que je sache.
Tu m'as
exterminée savoir si tu es sans entrailles.
Toi, que je croyais exquis,
Cesse de
m'étriller ainsi!
Arrête de tourner à l'aigre,
A chaque fois que je te parle avec candeur!
Reviens de tes erreurs,
Extirpe-toi de tes mensonges,
Puisque tu en as encore le temps de te faire pardonner.
C'est déplorable que tu m'aies induite en erreur,
Après avoir été ton fidèle esclave!